À l'annonce de la programmation du Festivalissimo, festival de films ibéro-latino-américains, votre dévouée chroniqueuse s'était empressée d'obtenir une accréditation de presse afin de combler son appétit de projections alléchantes et de vous en faire part lors des prochaines émissions et sur ce blog.
Toutefois, les mauvaises expériences que j'ai vécues au court de seulement deux petites visites à l'Ex-Centris m'ont rapidement découragé.
La première, d'ordre technique, s'est déroulée lors de la projection du film
Las girasoles ciegos mercredi soir dernier. À quatre reprises, l'image a été déplacée dans l'écran, ce qui a masqué les sous-titres (donc les dialogues) et la moitié de l'image pendant plusieurs minutes. Ce problème technique qui en a fait soupirer plus d'un dans la salle n'est toutefois pas la principale raison pour laquelle je n'assisterai pas aux prochaines projections du Festivalissimo (malgré l'envie de voir certains films).
La vraie raison est d'ordre organisationnel. L'accréditation pour média ne permet de prendre un billet pour un film seulement si la salle n'est pas complète à l'heure de la représentation. Résultat, on ne peut jamais être assuré de pouvoir assister à un visionnement. Ainsi je me pose la question suivante: Comment peut-on faire un compte rendu des films projetés dans un festival sans pouvoir être assuré d'avoir un billet pour leur projection? Le risque de ne pas avoir de place n'en vaut certainement pas l'attente.
C'est personnellement la première fois que je vis cette situation lors d'un festival de cinéma à Montréal, en espérant que ce soit la dernière. Le Festivalissimo se poursuit jusqu'au 5 avril au cinéma Ex-Centris. Je vous suggère tout de même d'y aller, mais vous comprendrez qu'Écran Total ne vous en fera pas de compte rendu.