Martin Laroche, cinéaste derrière La logique du remords.
Pour la suite du monde par Pierre Perreault et Michel Brault (1963)
J’ai vu cette œuvre très tard, ça ne m’intéressait pas, je pensais voir un deuxième Les raquetteurs, un film important qui avait mal vieilli, je me suis câlissement trompé, c’est un pur chef d’œuvre qui représente l’essence même du documentaire et c’est fucking inspirant.
2001 : A Space Odyssey par Stanley Kubrick (1968)
Ce chef d’œuvre de Kubrick m’a fait comprendre qu’il y avait des films qu’on devait revoir plusieurs fois afin de les apprécier pleinement, qu’on devait s’y habituer, les ressasser, se les approprier.
Annie Hall par Woody Allen (1977)
Le meilleur film de Woody Allen, des trouvailles scénaristiques incroyables, de l’humour, de la réflexion, le genre de film que j’aimerais faire un jour, je peux bien rêver.
The cook, the thief, his wife and her lover par Peter Greenaway (1989)
Ce film m’a montré qu’on pouvait créer un univers complètement surréaliste avec un scénario très classique, un chef d’œuvre visuel et musical, crissement troublant.
The Shawshank Redemption par Frank Darabont (1994)
Le premier film qui m’a marqué, qui m’a montré qu’on pouvait amener les gens où l’on voulait avec un film bien fait.
Dancer in the Dark par Lars Von Trier (2000)
J’ai brièvement travaillé dans un club vidéo et ce film était une nouveauté à l’époque, je le conseillais aux gens en disant que c’était un des meilleurs films que j’avais vus de ma vie, on me le retournait en me disant que c’était de la marde, j’ai compris que j’étais ailleurs, ça m’a désolé et légèrement fait chier.
Sånger från andra våningen (Chanson du deuxième étage) par Roy Andersson (2000)
La caméra ne bouge pas, les personnages presque pas, le récit est très flou et pourtant on embarque, on trippe, on se laisse chavirer, éblouir par l’ambiance et la symbolique, un des plus belles réflexions sur l’humanité au cinéma.
Mulholland Dr. par David Lynch (2001)
Un film qui nous colle au cerveau, qu’on veut revoir, analyser, décortiquer.
Le fils par Jean-Pierre et Luc Dardenne (2002)
Je me suis initié très tard aux frères Dardenne, Le fils est à mon sens leur meilleure œuvre, un film tellement simple dans la forme et tellement complexe dans la psychologie des personnages, ces cinéastes m’ont montré l’humilité qu’il faut parfois prendre pour en arriver à la vérité.
The Saviour par Peter Templeman (2005)
J’ai vu ce court-métrage l’année passée et il est devenu l’un des meilleurs films que j’ai vus, il m’a montré qu’on pouvait créer une histoire complète, intense, complexe et belle en moins de quinze minutes, un défi vraiment bien réalisé.
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