Friday, April 24, 2009

Top 10 de Valérie Ouellet

Bonjour à tous, avant de vous présenter en grande première mon TOP 10...

Je vous rappelle que LUNDI PROCHAIN À PARTIR DE 20H00 aura lieu notre
Émission Spéciale "TOP 10".

Nous avons demandé aux réalisateurs, professeurs, étudiants et cinéphiles en tout genres de nous faire parvenir leur TOP 10 des films qui ont changé leur vision du cinéma. Les listes seront publiées sur notre blogue au cours des prochains jours pour votre plus grand plaisir.

Pour rendre le défi encore plus intéressant, nous avons invité quelques uns d'entre eux à venir défendre LEUR TOP 10 en ondes pour la dernière émission hivernale d'ÉCRAN TOTAL.

Discussion, regrets, confrontation, la table est mise pour un débat explosif!

Nos invités:
Rafaël Ouellet, réalisateur de Derrière Moi
Simon Laperrière, programmateur au Festival Fantasia
Francis Ouellette, chroniqueur à l'émission le 7e Antiquaire
Jean-Michel Berthiaume, animateur au 7e Antiquaire

Ceci dit...VOICI LE TOP 10 DES FILMS QUI ONT CHANGÉ MA VISION DU CINÉMA:

VALÉRIE OUELLET
Réalisatrice et chroniqueuse à Écran Total
Étudiante en journalisme
Passionnée de cinéma québécois et…bollywoodien (Mon plaisir coupable!)

The Philadelphia Story – 1940 - États-Unis
Sous le couvert d’un simple triangle amoureux, The Philadelphia Story est un essai sur l’amour, le mariage et surtout…le pouvoir de la femme ! Dans ce cas, le rôle de la prétendante est incarné par Katharine Hepburn, sublime en riche héritière sensible sous des apparences froides. Chaque visionnement m’offre un nouveau niveau de lecture.

Notorious – Alfred Hitchcock – 1946 - États-Unis
Alfred Hitchcock était passé maître dans l’art de filer les rouages d’une intrigue parfaite. Notorious en est selon moi, l’un des plus beaux exemples. Un suspense dans les règles de l’art, qui met presque à nu la mécanique du génie. Une leçon privée par le maître de la manipulation.

Spartacus – Stanley Kubrick – 1960 - États-Unis
Le premier film que j’ai jamais vraiment regardé et le début d’une histoire d’amour avec un réalisateur dont le travail m’obsède. Ce film m’a bouleversé, son dénouement m’a fait fondre en larmes. À 13 ans, j’ai découvert sur cette colline pleine d’esclaves, que moi aussi, j’étais un peu Spartacus.



Les bons débarras – Francis Mankiewicz – 1980 - Québec
Pour la force des dialogues et la beauté des images, je place Les Bons Débarras sur le même pied que Le Vent du Wyoming, d’André Forcier. Forcier comme Ducharme parviennent à sublimer la société québécoise et à la transformer en poème.

The Rocky Horror Picture Show – Jim Sharman – 1975 - États-Unis
Mon premier contact avec le cinéma de série B et le psychotronique. Mon premier contact aussi avec la comédie musicale. Deux univers qui continuent de m’inspirer. Un film qui trouble encore et encore et qui place habilement le spectateur à cheval entre le malaise et la fascination.

Akira – Katsuhiro Ôtomo – 1988 - Japon
De tous les anime japonais qu’il m’a été donné de voir, aucun ne m’a perturbé autant qu’Akira. Ce récit de science-fiction dépeint la réalité d’un jeune garçon doué pour la télékinésie dans un néo-Tokyo futuriste. Un univers corrompu, éclaté, mais surtout une vision pessimiste de la société japonaise à des milliers de kilomètres des personnages rose bonbon de Miyazaki.




Mujeres al borde de un ataque de nervios – Pedro Almodovar – 1988 - Espagne
Un regard crue et parfois cruel sur les relations humaines, tout simplement. Dans cette gaspacho qui, comme la vengeance, est bien meilleure lorsque froide, on trouve tous les ingrédients qui font de l’humour espagnol un plat si mordant. Dix ans avant Carne trémula ou Hable con ella, on trouve la recette écarlate qui fait la renommée d’Almodovar.

Fargo – Coen Brothers – 1996 - États-Unis
Une histoire policière tout ce qu’il y a de plus classique…c’est sans compter sur les personnages déjantés et l’humour inimitable de l'univers des frères Coen ! Des dialogues savoureux réglés au quart de tour et des plans magnifiques des paysages hivernals américains. Un choc de voir la violence…et de se trouvée happée dans le malaise ambiant et inattendu.



Adaptation – Spike Jonze et Charlie Kaufman – 2002 - États-Unis
Au delà de la mise en scène de Spike Jonze, Adaptation est une leçon d’écriture. Kaufman travaille brillamment ses personnages et son scénario en un tour de force qui aborde tout: la création, le recherche de l’absolu, l’amour et la dualité.

Water – Deepa Mehta – 2005 - Canada/Inde
Ce que je retient de Water, c’est mon soulagement de découvrir que ce n’était pas un autre film qui présente un pays et son peuple et se servant des plus vulgaires stéréotypes. Avec un film à la fois historique et étranger, tournée en hindi et très ancré dans la culture indienne, Deepa Mehta parvient à absorber le spectateur, d’où qu’il soit, sans tomber dans le mélodrame ni les clichés. Côté mise en scène, je retiens surtout une mise en scène sensible, à fleur de peau et une trame sonore superbe.

1 comment:

Stéphane said...

On a les même gouts c'est sûr.

Rocky horror picture show et adaptation ferait aussi partie de mon top 10