Thursday, April 30, 2009
Le top 10 fait des p'tits
Monday, April 27, 2009
Émission de fin de saison
La saison est déjà terminée, mais l'équipe d'Écran Total vous a préparé une émission toute spéciale pour cloturer le tout! Nous vous présentons, avec plusieurs invités, les films que nous considérons comme essentiels à tous cinéphiles! Vous pouvez écouter cette émission toute spéciale ICI!
Écran Total prend congé durant le mois de mai, pendant que CHOQ.FM déménage dans de nouveaux locaux. Mais soyez sans crainte, nous serons de retour fin mai pour la saison estivale! Préparez-vous pour une émission revue, corrigée et améliorée!
En attendant, réécoutez notre fantastique émission de fin de saison, ou bien consultez nos Top 10, ceux de nos invités ou bien d'autres personnalités qui ont bien voulues se prêter à l'exercice.
Bon cinéma!
Les Top 10 de l'équipe
Nicolas Krief
Valérie Ouellet
Goran Bratic
Guillaume Côté
Sabine Garcia
Marie-Lise Rousseau
Les Top 10 de nos invités
Jean-Michel Berthiaume (Animateur pour l'émission Le 7eme antiquaire)
Simon Laperrière (Programmateur du festival Fantasia)
Francis Ouellette (Chroniqueur pour l'émission Le 7eme antiquaire)
Rafaël Ouellet (Réalisateur de Le cèdre penché et Derrière moi)
Autres Top 10
Martin Laroche (Réalisateur de La logique du remords)
Jozef Siroka (Chroniqueur cinéma à Cyberpresse)
Paul Tana (Cinéaste et professeur de cinéma à l'UQAM)
Top 10 de Paul Tana
Paul Tana est cinéaste et professeur à l'école des médias de l'UQAM.
Le voleur de bicyclettes par Vittorio de Sica (1949)
Film extraordinaire à partir d’une simple histoire de vol dans la Rome d’après guerre. Le cinéma moderne doit tout à ce film et au néo-réalisme dont il fait partie.
Sunset Boulevard par Billy Wilder (1950)
Qu’est-ce qu’on peut faire de plus libre/fou qu’un film où l’histoire nous est racontée par un mort et qui s’incarne dans des images où le sens du drame trouve à chaque seconde son expression plastique la plus juste.
An American in Paris par Vincente Minnelli(1951)
Formidable exemple de raffinement et de sophistication de la comédie comédie musicale américaine. Avec ce film les Américains se sont emparés de Paris et l’ont réinventé/célébré à leur manière à une époque où bien des Québécois-Canadiens-Français, appartenant à l’élite culturelle et artistique, lui étaient soumis comme des enfants à leur mère ou des écoliers à leur maîtresse ou des sages apprentis à leur maître; Maitre, avec une lourde et inamovible m majuscule...
Le cheik blanc par Federico Fellini (1952)
Fellini s’empare de la sensibilité néo-réaliste et la transforme en y injectant ses phantasmes.
Les 400 coups par François Truffaut (1959)
Le néo-réalisme de la nouvelle vague et le goût de la liberté.
Au pays de Neuve France de René Bonnière et Pierre Perrault (1959)
Série documentaire pour la télé sur le fleuve St-Laurent avec une extraordinaire chanson:”C’est sur les bord du St Laurent...” et des magnifiques images n/b. C’était avant le cinéma direct.
Les amours d’une blonde par Milos Forman (1965)
La nouvelle vague- néo-réaliste tchèque avec” l’humour comme politesse du désespoir”.Son dernier film tchèque avant le “Printemps de Prague”.
Le deuxième souffle par Jean-Pierre Melville (1965)
Film de gangsters français fait par un passionné du film noir américain avec Lino Ventura tragique et digne truand.Je n’ai pas revu le film depuis des années, est-ce qu’aujourd’hui il me plairait tout autant qu’à l’époque? Je ne sais pas.
Raging Bull de Martin Scorsese (1980)
Tout grand film de fiction tend vers le documentaire. Tout grand documentaire tend vers la fiction. C’est Bertolucci qui a dit ça je crois.
Presque tous les James Bond... formidables spectacles de cinéma à la fois pleins d’esprit et kitsch.
Top 10 de Martin Laroche
Martin Laroche, cinéaste derrière La logique du remords.
Pour la suite du monde par Pierre Perreault et Michel Brault (1963)
J’ai vu cette œuvre très tard, ça ne m’intéressait pas, je pensais voir un deuxième Les raquetteurs, un film important qui avait mal vieilli, je me suis câlissement trompé, c’est un pur chef d’œuvre qui représente l’essence même du documentaire et c’est fucking inspirant.
2001 : A Space Odyssey par Stanley Kubrick (1968)
Ce chef d’œuvre de Kubrick m’a fait comprendre qu’il y avait des films qu’on devait revoir plusieurs fois afin de les apprécier pleinement, qu’on devait s’y habituer, les ressasser, se les approprier.
Annie Hall par Woody Allen (1977)
Le meilleur film de Woody Allen, des trouvailles scénaristiques incroyables, de l’humour, de la réflexion, le genre de film que j’aimerais faire un jour, je peux bien rêver.
The cook, the thief, his wife and her lover par Peter Greenaway (1989)
Ce film m’a montré qu’on pouvait créer un univers complètement surréaliste avec un scénario très classique, un chef d’œuvre visuel et musical, crissement troublant.
The Shawshank Redemption par Frank Darabont (1994)
Le premier film qui m’a marqué, qui m’a montré qu’on pouvait amener les gens où l’on voulait avec un film bien fait.
Dancer in the Dark par Lars Von Trier (2000)
J’ai brièvement travaillé dans un club vidéo et ce film était une nouveauté à l’époque, je le conseillais aux gens en disant que c’était un des meilleurs films que j’avais vus de ma vie, on me le retournait en me disant que c’était de la marde, j’ai compris que j’étais ailleurs, ça m’a désolé et légèrement fait chier.
Sånger från andra våningen (Chanson du deuxième étage) par Roy Andersson (2000)
La caméra ne bouge pas, les personnages presque pas, le récit est très flou et pourtant on embarque, on trippe, on se laisse chavirer, éblouir par l’ambiance et la symbolique, un des plus belles réflexions sur l’humanité au cinéma.
Mulholland Dr. par David Lynch (2001)
Un film qui nous colle au cerveau, qu’on veut revoir, analyser, décortiquer.
Le fils par Jean-Pierre et Luc Dardenne (2002)
Je me suis initié très tard aux frères Dardenne, Le fils est à mon sens leur meilleure œuvre, un film tellement simple dans la forme et tellement complexe dans la psychologie des personnages, ces cinéastes m’ont montré l’humilité qu’il faut parfois prendre pour en arriver à la vérité.
The Saviour par Peter Templeman (2005)
J’ai vu ce court-métrage l’année passée et il est devenu l’un des meilleurs films que j’ai vus, il m’a montré qu’on pouvait créer une histoire complète, intense, complexe et belle en moins de quinze minutes, un défi vraiment bien réalisé.
Top 10 de Jozef Siroka
Journaliste au pupitre à Cyberpresse et blogueur à ses heures, Josef Siroka a étudié le cinéma, entre autres, sur les bancs de l’Université Concordia et du New York Film Academy.
Andrei Rublev par Andrei Tarkovski (1966)
Plus qu’un film, une véritable expérience spirituelle. Le chef d’œuvre du cinéma à mon avis.
McCabe & Mrs. Miller par Robert Altman (1971)
Bercé par les mélodies mélancoliques de Leonard Cohen, ce western atypique tout en subtilité surprend par sa charge émotive.
Taxi Driver par Martin Scorsese (1976)
Jamais le malaise existentiel n’a été capturé de façon aussi électrisante.
The Conversation par Francis Coppola (1974)
Le film le plus «européen» mais aussi le plus personnel de Coppola. La quintessence du thriller psychologique.
Hannah and her Sisters par Woody Allen (1986)
Un équilibre parfait entre le «Woody Allen sérieux» et le «Woody Allen comique».
La double vie de Véronique par Krzystof Kieslowski (1991)
Kieslowski entame son passage à l’Ouest avec le plus accessible et le plus chaleureux de ses films, sans pour autant atténuer ses réflexions métaphysiques.
Fargo par Joel Coen (1996)
Une relecture du genre qui fonctionne à tous les niveaux : un film policier à la fois captivant et hilarant. Les Coen au zénith.
The Thin Red Line par Terrence Malick (1998)
Un film de guerre tout en contrastes qui est en fait une magnifique ode à la Nature; celle des Hommes, celle de la Terre.
Yi Yi (Edward Yang, 2000)
Un drame familial universel à la fois épique et intime servi par des observations de mœurs d’une justesse remarquable.
Grizzly Man par Werner Herzog (2005)
Herzog a trouvé son antithèse en Timothy Treadwell, cet explorateur qui murmurait à l’oreille des grizzlys sauvages. Ce documentaire fascinant prend la forme d’un débat posthume entre un amoureux de la nature et un cinéaste qui s’en est toujours méfié.
Top 10 de Rafaël Ouellet
Rafaël Ouellet est cinéaste. Il a réalisé les longs métrages Le cèdre penché et Derrière moi. Il sera de l'émission finale ce lundi soir.
Persona par Ingmar Bergman (1966)
Une révélation. Mon deuxième Bergman. J’y trouve un père spirituel, un guide, un dieu. À sa droite, Sven Nykvist avec son plus beau noir et blanc. Et par ce soir de mai, sainte-liv ullmann m’apparait. Je me suis trouvé une religion mais aussi beaucoup lus d’influences que je peux en assumer. Mon film fétiche.
Mouchette par Robert Bresson (1967)
C'est pour moi l'ultime film tourné avec une non-professionnelle.
Cries and Whispers par Ingmar Bergman (1972)
Mon premier Bergman, à 22 ans. Ce sont d’abord les noms sur le carton rouge qui me fascinent; Owe, Liv, Sven, Käbi. et les bruits de cloches, les statues, les natures mortes, et un fondu au rouge. Bergman n’a pas encore montré un visage, et je sais que ce film sera important pour moi, qu’une histoire d’amour commence.
Midnight Express par Alan Parker (1978)
À 11 ans, j’expérimentais pour la toute première fois la puissance du cinéma, au-delà du divertissement. Lorsque j’ai revu midnight express à l’âge adulte, j’ai constaté que la musique, les images, l’ambiance qui règne à l’aéroport au début, le sentiment d’abandon dans la prison et la nervosité lors de l’échapée, ne m’avaient pas quittés en plus de quinze ans.
Ô rage électrique! par Carl Brubacher (1985)
1994. Je connaissais le réalisateur. C’était mon prof de cinéma. Je ne croyais pas connaitre un jour quelqu’un qui avait fait un film.
Heavy par James Mangold (1995)
1996. Je découvre Montréal, le cinéma du Parc et surtout le cinéma indépendant américain tout droit sorti de Sundance. Ce film, plus particulièrement. Pas un grand film, mais celui qui me chuchotera: "Toi aussi tu peux faire un film avec ces moyens là!"
Rosetta par Jean-Pierre et Luc Dardenne (1999)
Une mouchette de 1999. Elle a bouleversé ma vie. Ce film m'a confirmé que je voulais vraiment faire du cinéma. Un personnage, des moyens très simples, simples mais complexes à la fois. Beaucoup de gros plans. Beaucoup de plans de dos.
Les états nordiques par Denis Côté (2005)
Je venais de quitter Musiqueplus. J'avais le choix entre monter ce film (ma première collaboration à un long métrage) ou faire beaucoup d'argent. J'ai fait le bon choix. Peu de temps après je tournais Le cèdre penché.
Pour le reste, Breaking the Waves, Le décalogue, le cinéma d'Alan Clarke et de Peter Watkins, Gus Van Sant à partir de Gerry. Je traîne tout ça dans mon bagage. C'est parfois lourd.
Top 10 de Francis Ouellette
Francis Ouellette est chroniqueur à l'émission Le 7eme antiquaire de CHOQ.FM. Il sera également en studio pour débattre sur les Top 10.
Les Enfants du Paradis par Marcel Carné (1945)
Quand le cinéma devient pure poésie et que les passions humaines dans toute leur complexité sont disséquées. Pour moi, il est un sort, un rituel occulte. Quelque chose de profondément troublant y est exaltée. Je pense qu’une idée poignante, totale de la beauté et de l’art s’y trouve.
Seppuku par Masaki Kobayashi (1962)
La dissection du langage, du pouvoir, du contrôle dans un huis clos étouffant, typiquement nippon, d’un noir et blanc cinglant. Le personnage le plus moralement immense du cinéma avec Atticus Finch. En terme de puissance brute, de grincement du cœur, c’est mon premier grand bouleversement. Ce film a fait de moi un meilleur cinéphile.
2001: A Space Odyssey par Stanley Kubrick (1968)
L’expérience de cinéma la plus absolue de ma vie. Rien ne pourra le déloger. À mon sens, c’est le film le plus important jamais fait et une œuvre d’art essentielle qui invite à la contemplation et au recueillement. Pour moi, le spectre complet de l’expérience humaine est contenu dans 2001 et avec lui le cinéma avait atteint son paroxysme.
Hour of the Wolf par Ingmar Bergman (1968)
Mon préféré du réalisateur. Un film d’horreur total où les grands thèmes du maître sont déconstruits. Du Lynch avant l’heure; la folie, le mensonge de la réalité, l’Autre. Encore un film qui explore l’abysse comme seul le cinéma peut le faire.
The Night Porter par Liliana Cavani (1974)
Que l’horreur et le désir s’entremêlent si langoureusement dans un film, ça me sidère. Il m’a confirmé jusqu’à quel point le cinéphile est un voyeur qui vit pour explorer une obscurité où se cache des terribles beautés souterraines. En plus, c’est le seul univers féminin de ma liste. Avec Night Porter, j’apprenais à balancer mes propres zones d’ombre.
Network par Sidney Lumet (1976)
Aucun film ne m’a autant stimulé intellectuellement que celui-là. L’équilibre de tous les éléments permettant l’alchimie du cinéma y est aussi consternant que celui de Citizen Kane. J’aime que mon cinéma soit une bombe pleine de maximes inoubliables. Tellement visionnaire.
The Last Wave par Peter Weir (1977)
Quelque chose d’indicible se cache dans ce film : un ambiance chargée de désespoir. L’ancien, le primitif vient hanté le 7ème art. Le film me rend totalement inconfortable et hypnotisé. Tout y est tellement décalé. C’est un autre film profondément seul, mélancolique.
Jacob’s Ladder par Adrian Lyne (1993)
Aucun film ne m’a autant effrayé. Il me fait le même effet à ce jour. Je le considère parfait dans son horreur, mais profond et sage. Je trouve que l’expérience de ce film est si profonde que les cauchemars qui y sont exaltés se sont gravés en quelque part dans mes propres songes. Ce film me fait m’interrogé sur un mystère, parce que lui-même en possède une immense, celui de l’âme.
Mazeppa par Bartabas (1993)
J’aime que ce film soit dans ma liste parce qu’il est le seul de cette nature et qu’il est profondément unique, au sens le plus absolu que peut prendre le mot. Une œuvre baroque et violente, faite par un non-réalisateur, inégale et chaotique, onirique. Son arrogance n’a d’égale que son élégance.
Gummo par Harmony Korine (1997)
Son effarante laideur en fait à mon avis un des plus importants films modernes. Il y avait une volonté d’aller dans une zone nouvelle avec ce film et de pousser l’enveloppe du répugnant, du régressif. Dans son nihilisme plein de puanteur, ce film est assez drôle. Il nous montre sans fard les petites merdes hurlantes que nous sommes et à quel point notre peur de la mort, de la solitude nous rend si pathétique que nous en devenons drôles.
Top 10 de Goran Bratic
Soy Cuba par Mikhail Kalatozov (1964)
A Clockwork Orange par Stanley Kubrick (1971)
Dancer in the Dark par Lars Von Trier (1989)
Dogville par Lars Von Trier (1992)
Underground par Emir Kusturica (1995)
Mulholland Dr. par David Lynch (2001)
Elephant par Gus Van Sant (2003)
Babel par Alejandro Gonzalez Inarritu (2006)
Les chansons d'amour par Christophe Honoré (2007)
Waltz with Bashir par Ari Folman (2008)
Top 10 de Jean-Michel Berthiaume
Jean-Michel Berthiaume est animateur de l'émission Le 7eme antiquaire sur les ondes de CHOQ.FM. Il participera à l'émission spéciale Top 10.
Les Enfants du Paradis par Marcel Carné (1946)
Pour moi, Les enfants du Paradis, est le meilleur exemple d’une création artistique qui surpasse les limites de ce que l’on peut s’attendre dans l’homme. Écouter ce film est peu comme vivre une expérience condensée de tout ce qui à meilleur chez l’humain. C’est vrai, poétique, contestataire, introspectif, beau, drôle et charmant tout ensemble. C’est un miracle, vraiment le seul mot pour ce film : C’est un miracle cinématographique.
I Tre volti della paura (Black Sabbath) par Mario Bava (1963)
L’ambiance, vraiment ici c’est l’ambiance. Mes deux prochains films sont aussi des éloges au minimalisme. Mario Bava, qui reste mon réalisateur préféré, fait un tout gigantesque avec un rien technique. Le film se déroule en trois histoires qui utilisent trois méthodes complètement différentes pour créer le suspense. Il remplit chaque espace de ses films avec des émotions. Parfois de l’inquiétude, parfois de la peur et même un humour autoréférentiel, Mario Bava peint son monde de sentiments humains, avec lesquels il joue continuellement. Un grand accomplissement.
Holy Mountain par Alejandro Jodorowsky (1973)
Bon ici c’est très simple, Holy Mountain ne ressemble à rien d’autre en cinéma, absolument rien d’autre. Mystique, Philosophique, Expérimental et Transcendantal, Holy Mountain est complètement unique dans son genre. Que l’on aime ou l’on n’aime pas il est sans doute une des expériences cinématographiques les plus dépaysantes, mais il est aussi complètement conscient de ce qu’il est : un film.
Wicker Man par Robin Hardy (1973)
Comment faire un film d’un genre particulier sans utiliser aucun de ses codes ? C’est avec Wicker Man que j’ai compris la force des films de genre, films que j’affectionne beaucoup depuis. Immensément créatif et personnel, Wicker Man apparaît comme un film seul contre tous. Païen à souhait et étrange comme deux mariachis qui ressuscitent un clown dans la rue, une vision d’un autre monde. Ce film est tellement étrange qu’ils ont trouvé une copie de la bobine coulée dans le béton d’un viaduc en Angleterre.
Network par Sydney Lumet (1976)
Celui que je ne peux pas me tanner d’écouter, Network est pour moi l’incarnation complète de l’aspect visionnaire du cinéma. Il est un peu comme un 1984 cinématographique en plus d’être une des meilleures compositions scénaristiques jamais écrites. Le fait que Network soit si unique dans le canevas du cinéma mondial me fait comprendre, à chaque fois que je l’écoute, combien il est compliqué de faire un chef-d'œuvre au cinéma.
Crippled Avengers par Chang Cheh (1978)
Celui-ci, ce n’est pas vraiment pour le film en soi même, mais plutôt parce que c’est le premier film du Kung-fu que j’ai vu au cinéma. C’était vraiment une découverte pour moi de comprendre que certains films brillent beaucoup plus fort sur grand écran. Je me suis rangé, avec les années, de l’opinion que tous les films de kung-fu devaient être vus sur grand écran.
S.T.A.L.K.E.R. par Andrei Tarkovsky (1979)
Encore du minimalisme, mais cette fois-ci, en science-fiction, Tarkovsky crée un monde dans ce film qui n’existe pas sur pellicule, mais dans l’esprit des auditeurs. Il ne montre rien, mais crée un monde entier auquel nous devons ajouter notre imagination. On dit que le film est long et ennuyant, mais personnellement j’ai toujours vu S.T.A.L.K.E.R. comme étant un film qui donne autant que l’on offre.
Hudson Hawk par Michael Lehmann (1991)
Un peu plus personnel ici, Hudson Hawk est pour moi un des meilleurs films éclatés qu’il existe. Il prédate Pulp Fiction dans le genre de film de braque étrange, aux personnages inquiétants et uniques, aux situations absurdes et avec un «coolness factor» vraiment élevé.
Primer par Shane Carruth (2004)
Shane Carruth n’est pas réalisateur, il est astrophysicien, mais pour un film auquel il participera en tant que Réalisateur/Producteur/Scénariste/Acteur/Concepteur des théories de physique quantique du film et il dépasse 95% de la production filmique de l’année en terme de qualité. Il me fait souvent plaisir de voir des films qui sont clairement des expériences, des attentats, de faire quelque chose de différent. Pour moi, Primer est un grand film, qui tire du génie et qui transporte l’art cinématographique hors des sentiers battus.
The Fountain par Darren Aronofsky (2006)
De l’émotion brute, brutale, incandescente. The Fountain est un des films qui fait enfler mon cœur d’une façon qu’aucun autre film n’a pu et ne pourra jamais faire. L’intimité du sujet et la quête que le réalisateur a dû mener pour compléter ce film. The Fountain m’a rappelé que des fois, les films sont des objets d’art que l’on doit faire pour le monde et non pas pour remplir des salles. Je suis complètement convaincu que ce film à aidé à rendre l’univers juste un peu plus beau.
Top 10 de Simon Lapperière
Simon Lapperière est programmateur du festival Fantasia et animateur à CJLO. Il sera de la partie pour l'émission de fin de saison.
Hiroshima mon amour par Alain Resnais (1959)
F for Fake par Orson Welles (1974)
Halloween par John Carpenter (1978)
L'Argent par Robert Bresson (1983)
All Dogs Go to Heaven par Don Bluth (1989)
Léolo par Jean-Claude Lauzon (1992)
Habit par Larry Fessenden (1997)
Lost Highway par David Lynch (1997)
Funny Games par Michael Haneke (1997)
Les idiots par Lars Von Trier (1998)
Saturday, April 25, 2009
Cannes : des québécois à la Quinzaine
Les trois heureux élus auront fort à faire face à des noms prestigieux tels que Francis Ford Coppola ou Pedro Costa.
Voici la liste complète des nominés :
"Tetro"
Francis Ford Coppola, É.-U. (film d'ouverture)
"Ajami"
Scandar Copti et Yaron Shani, Allemagne (film de clôture)
"Amreeka"
Cherien Dabis, É.-U.
"Les beaux gosses"
Riad Sattouf, France
"Carcasses"
Denis Côté, Canada
"Daniel y Ana"
Michel Franco, Mexique
"Eastern Plays"
Kamen Kalev, Bulgarie
"La Famille Wolberg"
Axelle Ropert, France/Belgique
"Go Get Some Rosemary"
Benny et Josh Safdie, É.-U.
"De Helaasheid der dingen"
Felix Van Groeningen, Belgique
"Here"
Tzu-Nyen Ho, Singapour
"Humpday"
Lynn Shelton, É.-U.
"I Love You Philip Morris"
Glenn Ficarra et John Requa, É.-U.
"J'ai tué ma mère"
Xavier Dolan, Canada
"Like You Know It All"
Hong San-Soo, Corée
"Ne change rien"
Pedro Costa, Portugal
"La Pivellina"
Tizza Covi et Rainer Frimmel, Autriche
"Polytechnique"
Denis Villeneuve, Canada
"Le roi de l'évasion"
Alain Guiraudie, France
"La terre de la folie"
Luc Moullet, France
"Yuki & Nina"
Nobuhiro Suwa et Hippolyte Girardot, France/Japon.
Top 10 de Guillaume Côté
Un chien andalou par Luis Bunuel (1928)
Le film de Luis Bunuel et de Salvador Dali est probablement le summum du surréalisme. Plus, un oeil se fait découper.
La belle et la bête par Jean Cocteau (1946)
Un des plus beaux films que j’ai pu voir de ma vie, je ne connais personne qui ne pourrait tomber sous le charme de cette œuvre.
Rashomon par Akira Kurosawa (1950)
J’ai beaucoup hésité entre Seven Samuraïs et Rashomon. Kurosawa peint un portrait assez sombre des faiblesses de la race humaine.
Rear Window par Alfred Hitchcock (1954)
Mon film préféré du maître du suspence. Psycho ou Vertigo aurait tout aussi bien se retrouver ici. Hitchcock nous garde au bout de notre siège… même après plusieurs visionnements!
2001: A Space Odyssey par Stanley Kubrick (1967)
Beaucoup plus qu’un film de science-fiction, 2001 est un véritable voyage de l’esprit. On ne peut finir de disséquer cette œuvre, elle me laisse à chaque fois émerveillé et perplexe.
Once Upon a Time in the West par Sergio Leone (1968)
Mon amour du cinéma a commencé avec les westerns, Clint Eastwood et John Wayne. Mais c’est véritablement celui-ci qui réussit à transcender le genre pour en faire un film incontournable.
The Godfather (Part I & II) par Francis Ford Coppola (1972 et 1974)
Bien plus qu’un film de gangsters. Coppola s’intéresse aux relations familiales entre ces personnages, ce qui produit des scènes d’une puissance absolue.
Jurassic Park par Steven Spielberg (1993)
Choix purement personnel, je l’admet, mais ce film a changé ma vie. J’avais six ans et je n’avais JAMAIS rien vu d’aussi incroyable.
Funny Games par Michael Haneke (1997 et 2008)
J’ai vu ce film trois fois dans ma vie et je ne compte pas le revoir (Même si je sais très bien que je vais probablement le faire). Une critique absolument dévastatrice de la violence.à
There Will Be Blood par Paul Thomas Anderson (2007)
L’un des meilleurs films que j’ai vu depuis longtemps et le meilleur de Paul Thomas Anderson, ce qui en dit long.
Friday, April 24, 2009
Denis Côté à Tout le monde en parle
Bien que ses films soient primés dans divers festivals de cinéma à l'étranger (notamment celui de Locarno où son dernier film Elle veut le chaos a remporté le prix de la mise en scène), l'œuvre de Denis Côté semble toujours considérée au Québec comme un cinéma undergroud de la relève. Chose (quasi) certaine, Denis Côté, qui est reconnu pour ne pas avoir la langue dans sa poche, devrait en avoir beaucoup à dire!
Top 10 de Valérie Ouellet
Émission Spéciale "TOP 10".
Pour rendre le défi encore plus intéressant, nous avons invité quelques uns d'entre eux à venir défendre LEUR TOP 10 en ondes pour la dernière émission hivernale d'ÉCRAN TOTAL.
Discussion, regrets, confrontation, la table est mise pour un débat explosif!
Nos invités:
Rafaël Ouellet, réalisateur de Derrière Moi
Simon Laperrière, programmateur au Festival Fantasia
Francis Ouellette, chroniqueur à l'émission le 7e Antiquaire
Jean-Michel Berthiaume, animateur au 7e Antiquaire
Ceci dit...VOICI LE TOP 10 DES FILMS QUI ONT CHANGÉ MA VISION DU CINÉMA:
VALÉRIE OUELLET
Réalisatrice et chroniqueuse à Écran Total
Étudiante en journalisme
Passionnée de cinéma québécois et…bollywoodien (Mon plaisir coupable!)
The Philadelphia Story – 1940 - États-Unis
Sous le couvert d’un simple triangle amoureux, The Philadelphia Story est un essai sur l’amour, le mariage et surtout…le pouvoir de la femme ! Dans ce cas, le rôle de la prétendante est incarné par Katharine Hepburn, sublime en riche héritière sensible sous des apparences froides. Chaque visionnement m’offre un nouveau niveau de lecture.
Notorious – Alfred Hitchcock – 1946 - États-Unis
Alfred Hitchcock était passé maître dans l’art de filer les rouages d’une intrigue parfaite. Notorious en est selon moi, l’un des plus beaux exemples. Un suspense dans les règles de l’art, qui met presque à nu la mécanique du génie. Une leçon privée par le maître de la manipulation.
Spartacus – Stanley Kubrick – 1960 - États-Unis
Le premier film que j’ai jamais vraiment regardé et le début d’une histoire d’amour avec un réalisateur dont le travail m’obsède. Ce film m’a bouleversé, son dénouement m’a fait fondre en larmes. À 13 ans, j’ai découvert sur cette colline pleine d’esclaves, que moi aussi, j’étais un peu Spartacus.
Les bons débarras – Francis Mankiewicz – 1980 - Québec
Pour la force des dialogues et la beauté des images, je place Les Bons Débarras sur le même pied que Le Vent du Wyoming, d’André Forcier. Forcier comme Ducharme parviennent à sublimer la société québécoise et à la transformer en poème.
The Rocky Horror Picture Show – Jim Sharman – 1975 - États-Unis
Mon premier contact avec le cinéma de série B et le psychotronique. Mon premier contact aussi avec la comédie musicale. Deux univers qui continuent de m’inspirer. Un film qui trouble encore et encore et qui place habilement le spectateur à cheval entre le malaise et la fascination.
Akira – Katsuhiro Ôtomo – 1988 - Japon
De tous les anime japonais qu’il m’a été donné de voir, aucun ne m’a perturbé autant qu’Akira. Ce récit de science-fiction dépeint la réalité d’un jeune garçon doué pour la télékinésie dans un néo-Tokyo futuriste. Un univers corrompu, éclaté, mais surtout une vision pessimiste de la société japonaise à des milliers de kilomètres des personnages rose bonbon de Miyazaki.
Mujeres al borde de un ataque de nervios – Pedro Almodovar – 1988 - Espagne
Un regard crue et parfois cruel sur les relations humaines, tout simplement. Dans cette gaspacho qui, comme la vengeance, est bien meilleure lorsque froide, on trouve tous les ingrédients qui font de l’humour espagnol un plat si mordant. Dix ans avant Carne trémula ou Hable con ella, on trouve la recette écarlate qui fait la renommée d’Almodovar.
Fargo – Coen Brothers – 1996 - États-Unis
Une histoire policière tout ce qu’il y a de plus classique…c’est sans compter sur les personnages déjantés et l’humour inimitable de l'univers des frères Coen ! Des dialogues savoureux réglés au quart de tour et des plans magnifiques des paysages hivernals américains. Un choc de voir la violence…et de se trouvée happée dans le malaise ambiant et inattendu.
Adaptation – Spike Jonze et Charlie Kaufman – 2002 - États-Unis
Au delà de la mise en scène de Spike Jonze, Adaptation est une leçon d’écriture. Kaufman travaille brillamment ses personnages et son scénario en un tour de force qui aborde tout: la création, le recherche de l’absolu, l’amour et la dualité.
Water – Deepa Mehta – 2005 - Canada/Inde
Ce que je retient de Water, c’est mon soulagement de découvrir que ce n’était pas un autre film qui présente un pays et son peuple et se servant des plus vulgaires stéréotypes. Avec un film à la fois historique et étranger, tournée en hindi et très ancré dans la culture indienne, Deepa Mehta parvient à absorber le spectateur, d’où qu’il soit, sans tomber dans le mélodrame ni les clichés. Côté mise en scène, je retiens surtout une mise en scène sensible, à fleur de peau et une trame sonore superbe.
Thursday, April 23, 2009
Top 10 de Marie-Lise Rousseau
À mon tour de vous présenter mon top 10. Sans ordre particulier, voici les dix films qui ont à leur façon changé ma courte carrière de cinéphile.
Elephant - Gus Van Sant – 2003 – États-Unis
Un film qui a changé ma vision du cinéma. J’étais en secondaire 5, c’est la première fois que j’ai apprécié un film non conventionnel. Un magnifique portrait des adolescents.
Les ordres – Michel Brault – 1974 – Québec
Parfait mélange de documentaire et de fiction. D’un réalisme saisissant sur événement qui était actuel.
La rose pourpre du Caire – Woody Allen – 1985 – États-Unis
Un chef d’œuvre de mise en abîme. C’est la définition parfaite de la magie et du rêve du cinéma.
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain – Jean-Pierre Jeunet – 2001 – France
Un film un peu cul-cul avec le recul, mais qui me fait pleurer chaque fois. Des personnages attachants dans un Paris enchanteresque.
Les invasions barbares – Denis Arcand – 2003- Québec
Le film qui m’a ouvert au cinéma québécois, magnifique et bouleversant.
Bread and roses – Ken Loach – 2000 – Royaume-Uni
Le premier film de Ken Loach que j’ai vu. Il m’a ouvert à un nouveau genre de cinéma pour moi, le cinéma engagé.
Parle avec elle – Pedro Almodovar – 2002 – Espagne
Pour la beauté de tous les films Almodovar. Pour sa couleur, ses expressions, ses émotions. Pour ses personnages attachants et son histoire si unique.
Les bons débarras – Francis Mankiewicz – 1980 – Québec
Un film profondément troublant et touchant. J’en suis restée bouche bée. Magnifique direction photo de Michel Brault.
Goodbye Lenine – Wolfgang Becker – 2003 – Allemagne
Le rêve d’un pays idéal recrée par un jeune adulte pour sa mère.
Babel – Alejandro Inarritu – 2006 – Mexique
Avec le recul, moins poignant et peut-être même surestimé. Tout de même le film qui m’a le plus choqué au moment où je l’ai vu en salles. Un portrait du monde actuel, tout simplement.
Tuesday, April 21, 2009
Blockbuster baisse ses prix
Bonne nouvelle pour les cinéphiles pauvres ou cheaps (comme l'équipe d'Écran Total!). Le club vidéo Blockbuster baissera les prix de ses locations. Il en coutera désormais 3,99$ pour un prêt 48 heures d'une nouveauté cinéma. Pour deux dollars de plus, ce même film pourra être emprunté pour une durée totale de cinq jours. Certains clubs vidéos demeurent bien sûr encore plus abordables. Cette baisse représente tout de même 30% de l'ancien coût de location chez Blockbuster.
Monday, April 20, 2009
Écran@Venir - 20 avril 2009
Cette semaine:
ANTICHRIST
Réalisé par Lars Von Trier (Dancer in the Dark, Dogville)
À l'affiche le 20 mai 2009
Monday, April 13, 2009
Émission #62 - 13 avril 2009
Cette semaine à Écran Total:
- Valérie vous présente les gagnants de la 13eme édition du Proje(c)t Y.
- Deux films présentés originalement au FNC en novembre prenent l'affiche vendredi. Tout d'abord, Sabine critique le film irlandais Hunger.
- Et Guillaume vous parle de Gomorrah.
- Sabine et Valérie passent la programmation du 25eme festival Vues d'Afrique au peigne fin.
- Pour sa dernière chronique, Samuel nous parle d'un film de Noël pas comme les autres, Joyeux Noël.
- Finalement, Goran a bravé Dragonball: Evolution et nous a aussi préparé un quiz spécial. KAMEHAMEHA!
Sans oublier, comme à chaque semaine, notre revue de presse et l'agenda! De plus, le sujet de l'éditorial cette semaine: Ces mauvais films que l'on aime tant!
L'émission est disponible ICI. Bonne semaine!
Écran@Venir - 13 avril 2009
Cette semaine:
THE TAKING OF PELHAM 1 2 3
Réalisé par Tony Scott (True Romance, Man on Fire)
À l'affiche le 12 juin 2009
Monday, April 6, 2009
Écran@Venir - 6 avril 2009
Cette semaine:
BRÜNO
Réalisé par Larry Charles (Borat: Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan, Religulous)
À l'affiche le 10 juillet 2009
Thursday, April 2, 2009
Lancez des roses à l'Ex-Centris (ou pas)
La date fatidique du 5 avril approche dangereusement. Dimanche prochain sera la dernière journée de diffusion au cinéma Ex-Centris avant que sa vocation artistique ne soit changée.
Pour souligner l'événement, une invitation a été lancée sur le web. Les cinéphiles sont invités aux "funérailles" du complexe cinéma. Vêtements noirs, cierges et fleurs sont de mise.
"Le 5 avril 2009, le cinéma Ex-Centris est décédé. Les circonstances de sa mort sont nébuleuses même si nous savons qu'il s'agit, malheureusement, d'un infanticide (le défunt n'avait pas encore fêté ses 10 ans)", lance l'événement Facebook nommé Veillée funèbre. Pour l'instant, seulement 9 personnes ont confirmé leur présence (sur une centaine d'invités).
RIP - A Remix Manifesto
Il y a quelques semaines, nous vous avons parlé de RIP: A Remix Manifesto, un documentaire canadien portant sur les droits d'auteurs. Plutôt un plaidoyer qu'un documentaire, le réalisateur Brett Gaylor affirme qu'il faudrait abolir tous les droits sur la culture et rendre celle-ci libre d'accès pour tous. Son manifeste comporte quatre points que voici:
A remixer's manifesto:
- Culture always builds on the past
- The past always tries to control the future
- Our future is becoming less and less free
- To build free societies you must limit the control of the past
Pour illustrer son argument, le réalisateur rend son film disponible sur Internet à opensourcecinema.org. Voici les deux premiers chapitres du film, "Meet Girl Talk" et "Copyright vs Copyleft".
Copie piratée de Wolverine - Origins sur le web
Plus d'un mois avant sa sortie en salles, une copie piratée du film Wolverine - Origins est disponible sur plusieurs sites de torrents et aurait été téléchargée plus de 100 000 fois. La copie du film serait d'une grande qualité, indiquant qu'elle proviendrait d'un individu travaillant sur le film et possédant une copie de travail.
La boîte de production 20th Century Fox condamne cet acte criminel et assure que le ou les responsables seront poursuivis en justice. La Motion Picture Association of America (MPAA) et le FBI mènent présentement une enquête pour déterminer la source de la copie piratée. Celle-ci porterait la marque de Rising Sun Pictures (RSP), une compagnie d'effets spéciaux australienne. Toutefois, dans un communiqué, le président de RSP affirme qu'aucun employé ne possédait une copie complète du film, mais plutôt des segments spécifiques.
Reste à voir comment cet incident affectera les recettes du premier blockbuster de l'été, dont la sortie est prévue le 1er mai.
New Wolverine film leaked online - BBC
FBI Joins Wolverine Leak Investigation - Newsarama
Wednesday, April 1, 2009
"Ce qu'il faut pour vivre" de retour sur les écrans!
Ce qu'il faut pour vivre est un film réalisé par Benoît Pilon (Roger Toupin, épicier variété, Nestor et les oubliés) et co-scénarisé par Bernard Émond (La Neuvaine, La Femme qui boit). Le long métrage suit le parcours de Tivii, chasseur inuit atteint de turberculose et envoyé au sanatorium dans la ville de Québec, loin de sa famille et de la vie nordique. Ce dernier se liera d'amitié avec le jeune Kaki, avec qui il partagera la culture innue.
au Cinéma du Parc ainsi qu'au Cinéma Quartier Latin.