Réalisé par: Michel Houellebecq
Avec: Benoît Magimel, Ramata Koite, Patrick Bauchau, Jean-Pierre Malo
Production: Eric Altmeyer, Nicolas Altmeyer
Décidément, lors de son dernier passage à Écran Total, le programmateur de Fantasia Simon Laperrière nous a suggéré plusieurs films déstabilisants. Canary, entres autres, ainsi que La possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Parce que Fantasia, ce n'est pas que de l'humour japonais et du sang de zombie nazi.
Donc, La possibilité d'une île est l'adaptation que Michel Houellebecq fait de son propre livre, qui traite d'une secte que l'on devine être les Raëliens. Le film se déroule en trois temps. On suit d'abord le gourou de cette secte à ses touts débuts, accompagné de son fils Daniel, lorsqu'il fait le tour des sous-sol d'églises de province en mini-van pour trouver des adpetes. Puis, quelques années plus tard, on retrouve Daniel, qui se rend sur l'île ou la secte est établie malgré son grand désaccord avec les théories de son père. Parralèllement, on fait connaissance du clone de Daniel, qui vit dans une grotte pour se protéger de l'apocalypse. Enfin, on découvre la fin du monde comme l'avaient prévu les Raëliens, et on entre dans le "nouveau monde". Le clone de Daniel explore alors les paysages sans fin et sans trace de vie humaine, dans une longue séquence comparable au début de 2001, Odyssée de l'espace, sans la trame sonore et sans singes.
Le tout laisse donc très perplexe. En n'étant pas familier à l'univers de Houllebecq, on pourrait s'attendre à voir un film qui d'une certaine façon dénonce les croyances des sectes. Toutefois, dès la moitié de La possibilité d'une île, on entre dans la contemplation alors que le personnage principal devient le clone de Daniel, qui isolé, fait la lecture des écrits du gourou.
La possibilité d'une île est en soi plutôt une oeuvre de réflexion sur la fin du monde et les cultes qui s'y rattachent. Cependant, l'approche futuristico-ésotérique ne plaira pas à un grand public.
Sunday, July 26, 2009
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